La descente

Techniquement, nous sommes rentrés, mais nous avons des articles en retard.

La raison était que nous étions juste mort de fatigue le soir pour prendre le temps d’écrire.

La raison de la fatigue ? Cette journée que je vais vous raconter.

Objectifs de la journée :

• Visiter le temple principal de l’île
• Grimper le sommer l’île
• Et .. repartir pour Tokyo

La veille nous avions seulement pu faire le tour du temple car il était déjà fermé

De plus la marée était basse, donc au lieu du joli temples sur les eaux, c’était un temple sur la vase. Ce matin nous l’apprecions dans toute sa splendeur

Il est bientôt 9h, il est temps de gravir le mont Misen. Pour monter nous allons utiliser le téléphérique qui ouvre bientôt. Mais nous n’allons prendre qu’un aller simple. La redescente se fera à pied !

Durant la montée, le paysage commence à se dévoiler autour de nous !

Nous ne sommes pas encore au sommet, il reste encore 30 minutes de marche pour atteindre un endroit qui est décrit comme une des plus belles vues du Japon. Hâte !

Nous faisons une pause vers le sommet devant le Reikado.

Ce pavilion protège un feu qui brule depuis 1200 ans. Celui-ci serait l’inspiration pour la flamme de la paix à Hiroshima.

Au dessus du feu se trouve un pot d’eau auquel chacun peu boire et qui soignerait les maux.

Heureusement que l’on a profité un peu de la vue depuis la sortie du téléphérique, car le sommet du mont Misen est plongé dans un nuage, et on me peut rien voir à plus d’une centaine de mètres.

Après cette magnifique vue, il est temps d’entamer la descente. Celle-ci rattrapera ce moment

Bon, là on est mort. La descente dur deux heures, nos pieds, nos mollets, nos cuissons crient de douleur.

Nous avons croisé une grimpeuse dans l’autre sens qui nous a demandé « Is is still far ? » (Est-ce que c’est encore loin ?). J’avoue ne lui avoir répondu que par un hochement de tête et un regard peiné. Et si elle était si fatigué par la montée, alors il doit rester encore beaucoup de descente. Mauvais présage pour nous aussi.

Le pire étant que au final, il n’y avait pas grand chose à voir dans cette descente. Beaucoup d’arbres, et nous étions surtout concentré sur nous pieds pour ne pas chuter

Pendant que j’étais occupé à faire tamponner mon livre de tampons. (On en a pas parlé dans ce blog, mais c’est important). Charlotte était partie se balade dans le temple.

Elle trouve un bâtiment, avec des flèches qu’elle suis après avoir enlevé ses chaussures. Les fleches la font descendre des escaliers, traverser un rideau et se retrouve dans le noir complet avec pour seule indication  « avancez en gardant contact de la main avec le mur gauche ». Dans ce couloir elle a pu y observer de nombreux bouddha. Voilà, une aventure en surprise

Après un petit repos, il est temps pour nous de rependre la route direction Tokyo. Après la traversée en Ferry puis un petit bout en train, nous rejoignons l’aéroport de Iwakuni (qui a la particularité d’utiliser la piste d’une base militaire américaine)

Donc petit vol en intérieur avec la compagnie ANA « All Nippon Airways ». Nous étions les seuls étrangers dans l’avion. Et la sécurité à l’aéroport nous a même sorti de la file d’attente pour la sécurité pour nous faire un petit passage en intimité avec un agent parlant anglais. Très sympathique, et surtout confortable de ne pas devoir se presser avec la file de gens derriere attendant son tour.

Retour à Tokyo, nous avons pris un hotel pour le soir juste à coté de l’aéroport. Charlotte était plus que morte et a décidé de juste prendre un bain et dormir.

De mon coté je suis parti en chasse d’un restaurant. J’était jaloux que lors de la journée séparée à Tokyo, Alice et Charlotte avaient manger des buns vapeurs, et j’en voulait aussi ! J’ai donc trouvé un petit boui-boui chinois qui en faisait. L’occasion de voir si la cuisine chinoise est meilleure grâce à la proximité

Conclusion oui, le restaurant était VRAIMENT pas cher, le personnel ne parlait pas un mot anglais. Mais j’ai bien mangé (sauf le vin de riz, plus jamais)

Apparemment j’ai mis un peu trop de temps pour manger car Charlotte à tenté de m’appeler plusieurs fois sans que je le remarque

Bref, nous finissons la journée dans un était difficile. Pas sur que la descente du mont Misen valait les douleurs